mardi 13 décembre 2011

New start


J'aimerai vous parler de ces gens et de leurs rêves bleu piscine. Des gens posés sur leur chaise qui ont envie d'aller voir la mer. Les gens comme des paysages marins, infinis, calmes et violents tout à la fois. De ces gens et de leur blues du bleu.

Donc la Giu se gratte un peu trop la tête ces temps. Pas mal de changements en vue, mais un gros soulagement au creux du bide.

Pour mes elles:
"N'attends personne. Rebelle toi toujours, exige, dis que tu ce veux. Aime ta solitude, va où tu n'es jamais allée. Apprends à conduire, n'aies pas peur de partir loin, n'aies pas peur de ne pas revenir. Dis non quand tu ne veux pas, dis oui si ton instinct te guide, même si personne n'approuve. Décide quand tu veux être admirée et aimée. Décide si tu veux suivre le mouvement ou comprendre ce que tu fais ici.
Crois aux baisers, bats-toi pour la tendresse. Ne retiens pas tes sentiments, pleure tant que tu le veux. Prend ton temps, va aussi vite que tu veux tant que cette vitesse est la tienne."

lundi 14 novembre 2011

Pause, juste me poser.


Donc. J'ai décidé de mettre sur pause. Bref de me poser. Histoire d'élaborer des projets. D'avoir deux ou trois bouts de rêves pour occuper la tête et mes pensées. Je veux éviter de finir fêlée. J'ai pas de manuel, mais je vais trouver. N'ayez pas peur la vie c'est avant tout avancer.

vendredi 14 octobre 2011

Bla.




C’est une histoire quelconque. C’est l’histoire d’une jeune fille qui a encore un coeur tout frais pas trop abîmé. En fait elle a encore des sacs remplis à fond comme ceux du marchand de sable. Sauf que les siens sont remplis d’amour, de caresses, de douceur, de sex appeal, de désir et d’attentions. ouais tout ça est rempli à bloc. La vérité c’est que un jour, elle a croisé un mec un peu plus vieux, un peu plus sûr de lui, un peu mieux foutu et plus attirant que ceux d’avant, tout bêtement. 
Elle s’est carrément oublié dans ses bras, ils étaient tellement chauds, je vous jure. Ils étaient brûlants. Sa tête ne réfléchissait plus, c’était son corps, son coeur qui suivait ce mec à la trace, parce que c’était vraiment ce qu’elle sentait qu’il fallait qu’elle fasse. C’est une histoire quelconque je vous dit. Parce que le mec s’est barré. Non en fait du jour au lendemain les bras sont devenus genre glacés. Genre d’un coup.
Le coeur et le corps ils n’ont pas trop compris.
La tête elle était toujours aussi vide.
Enfin bref. Tout ça c’était du vent finalement. Mais le corps et le coeur qu’est-ce que c’est alors?
Moi je ne sais toujours pas trop ce qu’il faudrait écouter pour que les sacs aient encore des choses à donner et à distribuer, pour qu’ils n’aient pas envie de tout garder à l’intérieur. 
J’aimerai que les gens qui s’aiment ne se racontent pas d’histoires quelconques. J’aimerai qu’on se raconte l’histoire telle qu’elle est et pas comme elle pourrait être pour ne pas qu’on est trop mal au cul au tournant. Arrêtons de nous vendre du rêve même si c’est méga beau. Donner juste ce qu’on sent et pas se forcer. Peut-être si on est sincères on se suivra bien plus loin qu’on ne le pense.
Mais finalement c’est une histoire quelconque à propos d’un enfoiré quelconque.

mardi 11 octobre 2011

Back to solitude


C'est toujours avec la même paire de baskets. Je les ai remises comme on retrouve une vieille bande de potes. Rassurant confortable, carrément à l'aise. Je ne sais pas, les gars. Je m'assois sur le même banc qu'avant. Après le tourbillon, retour à la case départ. Je regarde passer les gens, je me dis que j'ai fini de courir. En tout cas pour un bon moment. C'est les chansons de rap qui reviennent, mon crayon qui recommence à me démanger, les soirées qui reprennent d'emblée, les films, les pâtisseries, les vacances avec les copines et mon vélo. C'est mieux comme ça. J'ai jamais été faite pour être une princesse moi. Je m'y suis prise à rêver, à m'y voir, à y croire. Non les gars, retour à la case départ. J'ai remis les pieds dans mes baskets et j'ai remis ma capuche. Retour à mon univers. Back to solitude.

mardi 31 mai 2011

il primo che l'ha detto


"Certe volte quando sto qua, m'immagino cosi che mi appaia all'improviso per strada. A Roma, mi sta sempre davanti perchè cammina più veloce. Allora io mi fermo e mi metto ad osservarlo da dientro. Come muove le spalle, come se ne va in mezzo alla gente da solo, come se io non ci fossi. Non lo so perchè mà questa cosa mi fa commovere. E quando se ne accorge allora si gira e mi sorride. Smetto di guardarlo, faccio due passetti veloce e l'ho raggiungo."

Ivan Cotroneo

jeudi 28 avril 2011

Poussières d'Arles



A chaque fois, il faut que j'en ramène dans ma valise. A chaque fois ces petits bouts de carton. Pas pour les envoyer, non... pour les garder. Les regarder.


de haut en bas: Henley, Moulin et Monnier, Boubat.


lundi 14 mars 2011

Mes vieux petits bouts de papier


voilà ces temps-ci je relis mes petits papiers, mes petits brouillons et ça me fait sourire. Le temps est passé méga vite.

"Le vent entortille mes cheveux, mes jambes pédalent de plus belle. Je fredonne une chanson...je ne sais plus laquelle d'ailleurs. Je lâche mon guidon d'un main pour rabattre ma jupe qui voudrait s'envoler elle aussi. Quelle idée de mettre une jupe, vraiment, pour faire du vélo! Ouais ptèt bien...sauf que celle-là je l'aime et pis il y a des jours comme ça où on a envie de mettre une jupe, d'être jolie. Vous me pardonnerez. Je ne sais même pas où aller. Je suis sortie pour prendre l'air. J'étouffais chez moi. Tout me revenait à la gorge. L'été bientôt fini, la rentrée, nouvelle école, le changement...stop. Maintenant je fuis à vélo en arpentant les rues. Les vacances c'est un peu une fuite du quotidien, de tout. Alors moi, je fuis une dernière fois avant d'affronter tout ça. On n'est pas sérieux quand on a 15 ans dans 6 jours. Youplaboum, bonjour, bonsoir." 2006.


dimanche 13 février 2011

Blueberry nights

"Que ferons-nous demain?
Irons-nous danser enfin?
Car j'attends ce jour
Depuis toujours.
Mais j'attend en vain
Car il n'y plus rien
Plus rien de bien."

Le samedi 7 novembre 2007 , j'ai écrit:
"Je ressens encore ces tremblements quelque peu comblés par la chaleur humaine de nos corps serrés. Parce que j'étais trop bien avec Kevin et Dodu serrés contre moi sur le bitume, fuyant l'air enfumé de la soirée. J'entend encore les conneries que Kevin débittait en nous serrant contre lui, fruit d'un whisky un peu trop vite enfilé. On regardait les gens passer, j'avais envie d'une clope, mais mes doigts étaient gelés. On a regardé, en ressentant toujours la même rage mêlée de questions, un black se faire embarquer par les flics. On parlait de tout et de rien, Odile et moi fantasmant sur la bouffe qui nous attendait chez Naïma. Il devait être 3h et demi du mat, par là. Mais, on était bien, blottis les uns contre les autres, avec de temps en temps une pipo s'affalant sur nous les joues rouges.
C'est simple je n'ai qu'eux. Je les aime c'est tout. parce qu'avec eux le vide est toujours comblé."

On avait 16 ans les gars.